Moncef Marzouki, Tunisia, University de Paris XIII

Email address: moncefmarzouki@yahoo.fr

-Retour de France en 1979 avec le statut d’ancien chef de clinique diplômé en neurologie et santé publique.

-Orientation des activités cliniques vers la neurologie du handicap. Élection en 1981 à la tête de l’association d’aide aux handicapés moteurs.

-En 1981 création  avec des intellectuels sud sahariens du réseau africain pour les droits de l’enfant. Nommé à sa tète à Durban en septembre 2000.

-Nomination à partir de 1982 à la tête du département de médecine communautaire de la faculté de médecine de Sousse.

-Implantation de programmes nationaux et locaux de santé dans la région de Kala Kbira.

C’est dans cette région que démarrèrent les premiers programmes de dépistage du néo du col, de santé cardio-vasculaire, des déficiences visuelles chez l’enfant non encore scolarisé, les clubs de santé dans les écoles, et les comités de santé dirigés par les citoyens.

-C’est aussi le premier terrain où ont été conduites les premières enquêtes épidémiologiques structurées du pays: mortalité infantile, prévalence des facteurs de risque cardio-vasculaire.

-Introduction à partir de 1986 de séminaires de méthodologie de recherche qui ont formé des générations de jeunes assistants. A partir de cette date le service devient le département ressource de la faculté en matière d’aide en statistique, informatique et méthodologie.

-Formation d’une équipe qui a fini par compter quatre agrégés et deux assistants, une dizaine de médecins superviseurs dans  les centres de santé

-Publication en 1989 d’un traité de médecine communautaire en arabe, primé par le congrès médical arabe.

-De 1989 à 1994, président de la ligue tunisienne des droits de l’homme, en conflit permanent avec le pouvoir sur les questions de ses  graves violations notamment la torture.

-Dissolution du service en 1991 pour des raisons politiques.

-interdiction de recherche à partir de 1995.

Interdiction de voyager durant cinq ans, nombreuses arrestations et condamnations  et un séjour de quelques mois en prison en 1994 pour diffamation du gouvernement.

-Chasse à mes livres tous interdits.

-Renvoi de la faculté de médecine en 2000

 La suite ?  Elle est à venir …..Le combat pour la santé en tant que droit intégré dans tous les autres, n’est pas prêt de se terminer ni en Tunisie, ni ailleurs. C’est pour moi un honneur d’être l’un des combattants pour l’exercice de ce droit fondamental de l’homme …….et d’être du bon côté .

Pour plus d'informations sur Moncef Marzouki: www.moncefmarzouki.net